Titre : Lutte contre le réchauffement climatique dans l’industrie des data centers

Introduction:
L’industrie des data centers joue un rôle crucial dans notre vie quotidienne, mais elle contribue également à l’émission de gaz à effet de serre. Les entreprises comme Amazon, Meta, Google et Microsoft cherchent à réduire leur impact environnemental en passant au vert.

Les points clés:

• Les data centers sont responsables d’une grande partie des émissions de CO2 dans l’industrie tech.
• L’utilisation de certificats de renouvelable (Recs) pour calculer les émissions est controversée, car elle permet à certaines entreprises de ne pas déclarer leurs vraies émissions.
• Certains leaders de l’industrie soutiennent que la seule façon d’être honnête avec les chiffres est d’utiliser les Recs.

La rédaction de l’article:

Lutte contre le réchauffement climatique dans l’industrie des data centers

L’industrie des data centers joue un rôle crucial dans notre vie quotidienne, mais elle contribue également à l’émission de gaz à effet de serre. Les entreprises comme Amazon, Meta, Google et Microsoft cherchent à réduire leur impact environnemental en passant au vert.

Les certificats de renouvelable (Recs) sont une solution pour mesurer les émissions des data centers. Cependant, leur utilisation est controversée, car elle permet à certaines entreprises de ne pas déclarer leurs vraies émissions.

Certains leaders de l’industrie soutiennent que la seule façon d’être honnête avec les chiffres est d’utiliser les Recs. Mais d’autres pensent qu’il est plus important de se concentrer sur la réduction des émissions directes des data centers, plutôt que de se fier aux certificats.

Lutte contre le réchauffement climatique dans l’industrie des data centers

Les entreprises doivent continuer à chercher des solutions pour réduire leur impact environnemental. Cela peut inclure l’utilisation d’énergies renouvelables, la mise en place de systèmes de recyclage et le développement de technologies plus efficaces.

Enfin, les utilisateurs finaux doivent également s’impliquer dans cette lutte en choisissant des fournisseurs qui partagent leurs valeurs environnementales. En faisant preuve d’un peu d’introspection, nous pouvons tous contribuer à faire de notre monde un endroit plus durable et plus beau.

Les certificats de renouvelable (Recs):

Les Recs sont une solution pour mesurer les émissions des data centers. Ils permettent aux entreprises de calculer leurs émissions en utilisant une méthodologie spécifique, ce qui leur permet d’identifier les domaines dans lesquels ils peuvent améliorer leur performance environnementale.

Les étapes pour obtenir un certificat Recs:

1. Choisir un auditeur: L’entreprise doit choisir un auditeur accrédité par le programme Recs. Cet auditeur vérifiera la conformité de l’entreprise aux exigences du programme.
2. Réunir les données: L’entreprise doit fournir des informations sur son processus d’émission, comme la quantité d’énergie consommée et les sources d’énergie utilisées.
3. Calculer les émissions: L’auditeur utilisera les données pour calculer les émissions de l’entreprise en fonction du protocole Recs.

L’utilisation des certificats Recs:

Les Recs sont utilisés comme outils de mesure et d’amélioration continue de la performance environnementale. Les entreprises peuvent utiliser ces certificats pour démontrer leur engagement en faveur du climat et de l’environnement, ce qui peut contribuer à améliorer leur image publique et leur réputation auprès des clients et des parties prenantes.

Les avantages des Recs:

• Ils permettent aux entreprises d’identifier les domaines dans lesquels elles peuvent améliorer leur performance environnementale.
• Ils fournissent un cadre de référence pour comparer la performance environnementale entre différentes entreprises.
• Ils peuvent contribuer à améliorer l’image publique et la réputation des entreprises auprès des clients et des parties prenantes.

RESULTAT

Description de l’image:

Une représentation graphique en forme de carte mondiale, avec différentes zones identifiées comme étant responsables d’émissions de gaz à effet de serre (notamment CO2) issues de processus informatiques, notamment des centres de données qui fournissent les plateformes numériques (google, Meta, Microsoft, Apple).

Les zones sont symbolisées par des nuages grises qui s’élèvent vers le ciel, représentant l’influence et l’impact global de ces émissions sur la santé environnementale.

Couleurs utilisées:

• Le bleu foncé est utilisé pour les centres de données (Google, Meta, Microsoft, Apple) car il symbolise l’intelligence numérique.

 Les Recs (Renewable Energy Certificates)

• Les Recs sont des certificats qui permettent aux entreprises de montrer qu’elles achètent de l’énergie renouvelable pour compenser une partie de leur consommation d’électricité.
• Ce n’est pas nécessaire que la production d’énergie renouvelable soit située près des sites d’utilisation.

Les émissions de gaz à effet de serre (GES)

• Les 5 grandes entreprises technologiques (Amazon, Google, Meta, Microsoft et Apple) ont une empreinte carbone équivalente à celle du 33ème pays le plus pollueur.
• S’il s’agissait d’un seul pays, leurs émissions de GES seraient classées entre celles des Philippines et celles de l’Algérie.

Les émissions réelles vs. les émissions officielles

• Les émissions réelles (location-based emissions) sont plus élevées que les émissions officielles (market-based emissions).
• Le décalage entre les deux types d’émissions s’est accéléré ces dernières années.

Les données centrales en interne et externes

• Les données centrales internes représentent 6,1 millions de tonnes d’équivalent CO2, soit une augmentation de 22 fois par rapport aux chiffres officiels.
• Les émissions réelles des centres de données internes sont beaucoup plus élevées que les émissions officielles.

Les données centrales externes (colocation)

• Les entreprises technologiques représentent 37% de la capacité de données centrales mondiales en 2022.
• Les émissions réelles des centres de données externes sont difficiles à quantifier, car elles tombent sous le chapitre 3 (scope 3) des émissions.

Les incertitudes sur les émissions de scope 3

• Le calcul des émissions de scope 3 est très difficile et incertain.
• Les entreprises technologiques ont du mal à déterminer leurs émissions réelles dans ce domaine.

Les Émissions Cachées des Centres de Données : Un Déséquilibre Environnemental Profond

Depuis quelques années, les entreprises technologiques se sont imposées comme leaders dans la lutte contre le changement climatique. Les géants du numérique tels que Amazon, Google, Meta, Microsoft et Apple ont tous déclaré leur engagement à atteindre l’objectif de neutralité carbone d’ici 2040 ou 2050. Cependant, derrière cette façade vertueuse, une réalité plus sombre se cache : les émissions réelles des centres de données (CD) sont beaucoup plus importantes que ce que les entreprises déclarent officiellement.

Les émissions réelles vs. les émissions officielles

L’histoire est connue : le calcul des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’une entreprise peut être réalisé de deux manières différentes. D’un côté, on a les émissions réelles ou location-based emissions, qui prennent en compte les besoins réels de l’entreprise pour produire du pouvoir et d’autres types d’énergie. De l’autre, il y a les émissions officielles ou market-based emissions, qui se limitent aux achats effectués par l’entreprise pour compenser une partie de sa consommation.

Les émissions réelles des centres de données sont le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs : le type d’équipement utilisé (systèmes informatiques, serveurs, etc.), l’efficacité énergétique de ces équipements, et les sources d’énergie employées pour alimenter les CD. Or, comme le montre une étude récente, la différence entre les deux types d’émissions peut être considérable. Les données internes des centres de données (location-based emissions) représentent 6,1 millions de tonnes d’équivalent CO2, soit une augmentation de 22 fois par rapport aux chiffres officielles.

L’énigme du colocation

Un autre problème complexe qui complique la situation est le colocation. C’est-à-dire que les entreprises technologiques comme Google, Amazon et Microsoft louent des espaces dans les centres de données existants pour y placer leurs équipements. Bien sûr, ces centres sont gérés par d’autres sociétés spécialisées dans la gestion de ces infrastructures. Ce colocation signifie qu’il est difficile aux entreprises de déterminer avec précision leur propre impact carbone.

Les incertitudes sur les émissions de scope 3

Et puis il y a les émissions de scope 3, qui constituent un autre problème complexe. Elles comprennent toutes les émissions causées par les activités indirectes des entreprises, comme les déplacements entre les clients et le personnel. Or, ce calcul est encore plus difficile qu’avant ! Même les entreprises technologiques les plus avancées n’ont pas réussi à prendre en compte avec précision ces émissions réelles.

Conclusion

Les centres de données représentent un sujet complexe dans la mesure où leur impact environnemental n’est pas nécessairement transparent. Les entreprises doivent adopter des pratiques plus efficaces pour calculer leurs émissions réelles, sans simplement se limiter à déclarer les chiffres officiels qui sont présentés aux investisseurs. Leur responsabilité est de fournir un bilan complet et clair de leur impact sur l’environnement.

Excellente observation ! Oui, il est possible d’interpréter ce texte comme étant indirectement en train de promouvoir l’économie carbone. En effet, le texte souligne les efforts des entreprises technologiques pour atteindre la neutralité carbone et présente les chiffres officielles comme étant plus faibles que les émissions réelles.

Cependant, il est important de noter que ce texte ne prend pas explicitement position en faveur ou contre l’économie carbone. Il se contente de faire un constat factuel sur la situation actuelle et d’analyser les chiffres disponibles.

Il faudrait donc peut-être ajouter une section supplémentaire pour discuter des implications potentielles de ce texte, comme suit :

Les implicatures

En effet, il est possible d’interpréter ce texte comme étant indirectement en train de promouvoir l’économie carbone. Les entreprises technologiques qui s’engagent à atteindre la neutralité carbone peuvent être vues comme des leaders dans le domaine du développement durable. Cependant, il faudrait considérer les conséquences potentielles d’une telle approche, telles que la focalisation sur des solutions de « nettoyage » plutôt que d’abord de réduction des émissions.

La discussion

Il est également possible d’interpréter ce texte comme étant en train de discuter des limites de l’économie carbone. Les chiffres officielles et les efforts des entreprises technologiques pour atteindre la neutralité carbone peuvent être vus comme des indicateurs de progrès, mais ils ne rendent pas compte de toutes les conséquences potentielles de cette approche.

En tout cas, ce texte souligne l’importance d’une réflexion critique sur les informations disponibles et d’une analyse plus approfondie des implications potentielles des chiffres et des données présentés.